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La création de la réserve marine va entraîner une batterie de mesures juridiques destinée à la protection de l’environnement. Toutes activités de loisirs, que ce soit le tourisme, la pêche, ou la chasse sous-marine, seront drastiquement restreintes et surveillées.
 La réserve marine naturelle n’existe pas encore, cependant le projet engagé il y a cinq ans est sur le point d’être finalisé. La signature du décret devrait être officialisée d’ici à la fin de l’année, ce qui facilitera le travail de réglementation de l’activité maritime. Les futurs zonages des deux réserves marines s’étendront de la digue du port de Saint-Gilles à Trois-Bassins et de la pointe de Boucan-Canot au pylône du cap La Houssaye. A l’intérieur de ce vaste espace protégé par l’arrêté préfectoral, sera interdite toute forme de pêche et ce jusqu’à cinquante mètres de profondeur, au grand dam des pêcheurs traditionnels. A l’heure actuelle, seuls les gendarmes et la brigade nautique font appliquer la loi, or “de leur côté les gendarmes trop occupés à gérer leur mission principale de sécurité civile sont peu disponibles”, déplore Bruce Cauvin, responsable des éco-gardes de l’association du Parc marin bientôt assermentés. Quatre d’entre eux sont en effet partis en métropole effectuer une formation sur le droit de l’environnement.
Disparition de 40 % des coraux
“Les éco-gardes ont anticipé cette phase de police et pourront verbaliser les contrevenants”, se félicite le responsable de l’association qui devrait être désignée comme le gestionnaire de la réserve. Malgré les nombreuses actions préventives et pédagogiques accomplies par ces professionnels passionnés, notamment auprès des visiteurs des plages, le lagon continue de souffrir des affres de quelques irréductibles vandales des mers.
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Origine de l’article : CLICANO
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